Tunisie : Un coup de main de l’Allemagne pour le dialogue social et l’emploi

Thu, 05/25/2017 - 07:36

Un projet tuniso-allemand visant à enrichir le dialogue social existant en Tunisie afin de mieux exploiter son potentiel et de contribuer à la promotion de l’emploi a été lancé, lundi 22 mai 2017, lors des travaux d’une table ronde axée sur les objectifs du dialogue social.
Ce projet vise la mobilisation des expériences des acteurs du dialogue social allemand pour un appui à la mise en œuvre des politiques d’emploi en Tunisie, souligne un communiqué de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).
Au cours de leurs interventions, les participants aux travaux de cette table ronde ont mis l’accent sur l’importance de la formation en alternance et sur l’importance de la synergie entre le système éducatif et de formation professionnelle et les entreprises afin que ces deux systèmes forment des compétences qui répondent aux besoins réels des entreprises et du marché de l’emploi.

« L’objectif de cette table ronde est d’établir un échange et un partage des pratiques et des expériences pour trouver des idées qui pourraient sortir la Tunisie de la situation difficile qu’elle traverse dans un environnement international économique difficile« , a souligné l’Ambassadeur de la République fédérale d‘Allemagne Andreas Reinicke.
Et d’appeler à la nécessité « de comprendre et d’apprendre de nos expériences mutuelles positives et négatives« .
Idée partagée par la présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, qui a déclaré que la Tunisie est « en train d’apprendre après avoir réussi une révolution conduite et réussie par des jeunes sans encadrement politique mais grâce aussi à l’engagement, l’énergie des femmes tunisiennes et au rôle très important de la société civile« .
« Emploi, liberté et dignité sont les slogans clamés par les jeunes lors de la révolution« , a déclaré Bouchamaoui, ajoutant « qu’il ne peut y avoir de dignité sans emploi et c’est aux partenaires sociaux de contribuer à la concrétisation de ces demandes formulées par la jeunesse tunisienne« .