Le 22 juin dernier, la société Adwya, où l’Etat détient 2 sièges dans le conseil d’administration du fait de la confiscation partielle, a tenu son AGO. Dans le PV de cette assemblée, par ailleurs présidée par Tahar El Materi, on évoque les «perturbations sociales qu’a traversées la Société pendant le premier trimestre 2016, d’une part, et de maitriser les effets dommageables liés à la dévaluation brutale et importante du Dinar face à l’Euro ». Et on apprend que cette «dévaluation nous a fait subir une perte de change égale à 1.900.000 Dinars, sans compter les effets de cette dévaluation sur le coût des matières premières ».
Des réunions ont été provoqués «avec les ministres et responsables administratifs compétents à l’effet de nous consentir une augmentation des prix des produits les plus touchés », indique le communiqué qui citait le président du conseil d’administration. Et ce dernier d’annoncer que «nos efforts ont été couronnés de succès pour obtenir une augmentation de 10% auprès des pouvoirs publics. Cette augmentation n’étant pas suffisante pour absorber la totalité de la perte occasionnée par cette dévaluation, nous avons entrepris des contacts avec nos principaux laboratoires afin de négocier, à titre exceptionnel, une remise des prix des matières premières. Cela nous a permis d’obtenir une réduction de 5% sur les prix des matières premières et l’application de cette réduction avec effet rétroactif à compter de la date de la dévaluation (mai 2016) ».