Un nouveau virus se déchaîne sur le Web. Nommé Petya ou Petrwrap, le rançongiciel touche des entreprises et des services gouvernementaux dans le monde entier. Les principaux pays touchés seraient l’Ukraine et la Russie, mais le géant publicitaire britannique WPP et l’industriel français Saint-Gobain sont aussi concernés.
Le programme malveillant semble procéder de la même manière que son prédécesseur, WannaCry, mi-mai: il infecte les ordinateurs et contamine les autres terminaux qui y sont connectés, en exploitant le même type de faille. Un message demandant un virement de 300 dollars en bitcoins s’affiche à l’écran, empêchant toute interaction avec le PC. Il s’agit d’une version modifiée de Petya qui avait frappé l’an dernier.
Les États-Unis sont également touchés par la cyberattaque. Le laboratoire pharmaceutique Merck serait ainsi la première victime américaine connue. La porte-parole de l’entreprise s’est refusée à communiquer auprès de l’AFP sur un potentiel piratage des données. «Nous sommes en train d’enquêter et fournirons des informations supplémentaires lorsque nous en aurons plus», a-t-elle indiqué.