Ca y est, le nouveau bureau du CJD Tunisie a présenté, jeudi 28 janvier, la stratégie de son mandat 2016-2017. Cette présentation a eu lieu à l’hôtel Movempik Gammarth en présence de plusieurs invités de marque, notamment Khalil Laabidi (DG de la FIPA), Dr Hans Gert Pöttering (président de la Fondation Konrad Adenauer Shifftung et ancien président du Parlement européen 2007-2009), Hardy Ostry (représentant résident de la Fondation Konrad Adenauer Shifftung) et bien sûr de nombreux journalistes.
A cette occasion, Wafa Laamiri, la nouvelle présidente du CJD Tunisie, a souligné, au nom de ses collègues, que «le bureau exécutif a tenu à maintenir cet événement malgré les circonstances et les épreuves difficiles par lesquelles passent encore une fois notre pays, pour vous présenter notre mouvement, notre organisation, notre stratégie…». Mais au-delà, transmettre plusieurs.
D’abord aux jeunes patrons d’entreprise: «… Vous, jeunes dirigeants ici présents ou ailleurs, pour vous dire que malgré toutes les difficultés rencontrées au quotidien, qu’elles soient conjoncturelles, sectorielles ou institutionnelles, de garder confiance en vous, en vos potentiels, et de garder confiance en votre pays, en gardant à l’esprit que nous sommes là en tant que mouvement, partageant des valeurs fortes de solidarité et de partage, pour avancer ensemble dans nos entreprises, et dans notre mouvement».
Puis aux pouvoirs publics: «… le jeune dirigeant et son entreprise ne peuvent plus rester en situation d’attente, une attente de réforme, une attente de leurs application, à subir un Etat d’urgence sur tous les plan (un Etat d’urgence sécuritaire, d’urgence économique, social et politique)… Il faut faire confiance à la jeunesse de ce pays, d’être à l’écoute de ses recommandations, d’institutionnaliser un vrai dialogue, parce que c’est ensemble qu’on fera de cette jeunesse une jeunesse citoyenne et confiante dans l’avenir de son pays lui permettant de contribuer à le faire avancer».
Enfin aux partenaires institutionnels internationaux : «… souvent il ne suffit pas d’aider mais qu’il faut surtout croire en nous et en notre potentiel, parce que c’est ainsi qu’ensemble nous pourrions construire un monde meilleur».
Rappel historique
Créé en février 1998 en collaboration avec le CJD France, afin de préparer la jeune entreprise tunisienne à relever le défi de la mondialisation, le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD) de Tunisie est une organisation relevant de l’UTICA qui soutient, dans un cadre global et non sectoriel, les intérêts spécifiques des jeunes dirigeants de moins de 45 ans. Mais il s’agit d’un mouvement appartenant à un réseau international de JD, fédéré autour d’une mission et de valeurs communes visant l’amélioration de la performance du JD et celle de son entreprise dans plus de 11 pays.
Quatre valeurs fondent le socle du CJD, à savoir : Responsabilité (s’engager, assumer, agir pour le bien de la communauté), Solidarité (partage et force du collectif), Loyauté (audace, loyauté et honnêteté) et Respect (respect de l’autre, respect de la dignité Humaine, l’éthique, la déontologie).
Concernant la vision, le CJD se dit être un mouvement représentatif des jeunes dirigeants une véritable force de proposition, crédible et influente qui enrichit le débat politique et inspire les changements socio-économiques.
«Le CJD Tunisie, poursuit, à l’instar du mouvement fondateur, une mission fédératrice et universelle, porteuse de valeurs humaines et d'efficacité économique, mission qui défend un “libéralisme responsable“ plaçant l’humain au cœur de toutes les préoccupations et mettant “l’économie au service de l’Homme“». C’est la mission qui se réalise à travers le principe de ‘’La performance globale’’ qui associe à la performance économique de l’entreprise, une dimension sociale, sociétale et environnementale.
Par la suite, les actions du CJD sont forme de piliers, de challenges, d’ambitions, d’orientations stratégiques, tout ceci dans une organisation qui a déjà fait ses preuves.