Le chef du gouvernement, Youssef Chahed a salué les acquis engrangés par la Tunisie en matière de promotion du statut de la femme, même si beaucoup reste encore à faire.
Chahed qui s'exprimait à l'ouverture des travaux de la première université d'automne des femmes tunisiennes et françaises tenue, vendredi, à l’Acropolium de Carthage, a rappelé "les longs combats menés par la Tunisie afin que la femme puisse acquérir plus de droits et de libertés et accomplir au mieux son rôle dans la société d’aujourd’hui" Tout en rappelant que 8 femmes font partie de son équipe gouvernementale, dont deux ministres et des secrétaires d'Etat dans plusieurs domaines et secteurs, Chahed a appelé à "réactiver davantage les textes juridiques pertinents de manière à instaurer l'égalité entre les deux sexes".
Revenant sur les opportunités offertes par cette manifestation, Chahed a affirmé que cette rencontre est une occasion privilégiée pour raffermir les liens d'amitié entre la Tunisie et la France.
"La Tunisie compte beaucoup sur ses amis, tout particulièrement la France", a-t-il martelé, mettant l'accent sur les défis auxquels la Tunisie fait face au double plan économique et social.
De son côté, la ministre de la femme, de la famille et de l'enfance Naziha Labidi s'est dite "fière" du partenariat noué avec l'association française "Femme, Débat, Société" (FDS), faisant remarquer que " cette rencontre lance un message de rassurance à l'endroit du monde entier, de même qu'elle fait mieux connaître les avancées réalisées par la femme tunisienne et redore l'image du pays en tant que destination d'investissement. "
La cérémonie d'ouverture de la première université d'automne organisée, jeudi, a été rehaussée par la présence du président de l'Assemblée des Représentants du peuple (ARP), Mohamed Ennaceur, du président de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées au Sénat français, Jean-Pierre Raffarin et de l'ambassadeur de la France en Tunisie, Poivre d'Arvor.
Une cérémonie au cours de laquelle le président du parlement avait tenu à mettre en valeur la contribution de la femme tunisienne dans le processus de développement du pays, faisant remarquer " qu’elle dispose encore d’outils majeurs pour agir en vue d'un avenir meilleur. "