Fondation BIAT: 50 bourses d’études destinées aux étudiants des régions défavorisées

Mon, 02/01/2016 - 07:24

Créée en mars 2014, à l’initiative d’Ismaïl Mabrouk, président du Conseil d’Administration de la BIAT, la Fondation BIAT s’est investie d’une mission : celle d’accompagner la jeunesse tunisienne pour œuvrer modestement par des projets, des initiatives et des opérations de financement et d’encadrement à réduire les inégalités sociales, soutenir la création et la diversité culturelle par l’éducation, la culture et la promotion de l’entrepreneuriat.  

Pour la rentrée scolaire 2015-2016, la Fondation a lancé une campagne de distribution de cartables dans des écoles primaires du secteur public auprès des élèves des écoles démunies, dans des zones ayant un taux assez élevé d’abandon scolaires. L’objectif est d’offrir à des écoliers, des cartables équipés pour une rentrée scolaire réussie et ainsi leur redonner espoir en leur avenir, les 1300 cartables sont insuffisantes aux dires de l’initiateur du projet de la Fondation qui a décidé de décupler le nombre des cartables pour les prochaines années scolaires.

La Fondation BIAT qui a démarré ses actions (voir article) en s’attaquant aux clubs d’enfance en partenariat avec le ministère de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, a situé sa stratégie dans une logique d’accompagnement des jeunes lycéens et étudiants dans leurs études et leurs projets professionnels. 

50 lauréats ont été ainsi sélectionnés dans les différentes régions où elle opère et bénéficient de bourses d’études dans des universités labellisées à  l’international comme Dauphine ou Esprit. Le but étant de favoriser l’accès à un enseignement de qualité et apporter une aide à l’orientation aux  étudiants brillants issus de milieux défavorisés. Une chance qui leur ouvre grandes les portes des universités prestigieuses. Une fois diplômés, ils peuvent ainsi apporter leur savoir faire et l’expertise conquis en Tunisie ou user des réseaux qu’ils auraient établi à l’extérieur des frontières nationales pour servir pour le mieux les intérêts de leurs pays.

Le projet « Bourses d’élite» vise à soutenir les jeunes qui intègrent les écoles publiques et encourager la recherche scientifique. Ce sont des coups de pouce qui peuvent changer la vie de nombre de jeunes qui  ont besoin de rêver et espérer de nouveau. Il est adossé par un autre où il est question de faire découvrir aux jeunes universitaires le monde professionnel qui les mets à l’épreuve de l’exercice pratique de leurs métiers. 

Partant du principe que tout étudiant doit s’insérer un jour dans le monde du travail, son insersion précoce dans le monde entrepreneurial le prépare à la vie active. Les formation qu’il y reçoit optimise ses performances et développe ses compétences: «C’est ainsi que nous leur permettons de mieux comprendre comment fonctionne un projet économique et  nous démystifions la complexité des produits de l’entreprise. Nous leur permettons de découvrir leurs vocations et déterminer la panoplie des débouchés possibles pour eux et pas uniquement dans les grandes métropoles mais aussi dans les propres régions d’où son issus ces étudiants doués». Ce sont des aides au mérite accordées par une fondation qui croit en l’avenir de la Tunisie et au rôle qui doit être octroyé à la jeunesse réduite pendant des décennies à jouer aux seconds rôles.

«Le projet “Découverte du Monde Professionnel“ est destiné aux étudiants d’écoles et d’universités nationales d’Ingénieurs et de Management. Les visites d’entreprises doivent être préparées au préalable par les écoles et universités sous forme de programme. Un rapport d’évaluation est également exigé après chaque visite». Les visites ont pour principal objectif d’étudier l’entreprise et son fonctionnement, découvrir les différents métiers, étudier les techniques et les nouveaux process en matière de management, d’innovation ou de technologies.

La Fondation BIAT vient tout juste de commencer son œuvre au profit d’une Tunisie qui a besoin de tous ses enfants, ses entreprises et ses décideurs publics ou privés. Pour Malek Ellouz, directeur exécutif de la Fondation, la route est encore longue mais l’engagement de la Fondation est encore plus fort et surtout l’abnégation et la ténacité aussi bien de ses initiateurs et ses bénéficiaires.