Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Néjib Derouiche, a indiqué que la version finale du projet de loi sur l'interdiction des sacs en plastique à usage unique est fin prête et équilibrée après les négociations engagées avec la Chambre syndicale nationale des fabricants et transformateurs des sacs en plastique.
Dans une déclaration à la presse en marge d’une séance de travail, tenue vendredi 15 juillet, dans le gouvernorat de Monastir et consacrée au suivi de la situation environnementale dans la région, Derouiche a souligné que tous les efforts ont été déployés pour préserver les postes d’emplois dans ce secteur (plastique) et les équilibres financiers des entreprises concernées, lesquelles bénéficient d’un suivi technique et financier.
Il a réitéré la détermination de son département à promulguer la loi sur l’interdiction des sacs en plastique à usage unique. "Cette loi n’aura pas d’impact négatif sur le secteur, du fait que la décision concerne uniquement l’interdiction de l’utilisation des sacs en plastique à usage unique et non pas toute l’industrie du plastique", a-t-il précisé.
Selon lui, "le ministère de l’Environnement et du Développement durable a procédé à la subvention des matières premières utilisées dans l’industrie des sacs en plastique biodégradables devant remplacer les sacs en plastique classique, pour que leur coût soit proche de celui des sacs en plastique à usage unique".
Les plages tunisiennes et de la Méditerranée enregistrent actuellement une prolifération des méduses, un phénomène expliqué, en plus des changements climatiques, par la disparition des tortues marines, menacées d’extinction, car elles avalent les sacs en plastique qu’elles confondent avec les méduses, un de leurs aliments préférés, ce qui bloque leur tube digestif et entraîne leur mort.