Dans quelques jours, la plateforme Tunisia Trading sera prête

Fri, 12/16/2016 - 07:38

La dernière version de la plateforme Tunisia Trading destinée à aider les entreprises tunisiennes à améliorer leur visibilité, renforcer leur compétitivité et développer leurs exportations, sera prête avant la fin de 2016, a déclaré Maher Ben Sedrine, chef du projet Tunisia Trading.

« Les travaux relatifs à cette plateforme B2B élaborée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de Tunis (CCIT) en partenariat avec l’ambassade des Etats-Unis en Tunisie et financée en partie par un don américain, ont démarré le 15 janvier 2013, a-t-il ajouté lors d’une journée d’information organisée, jeudi, à Tunis par la chambre, sur le thème « l’e-export : Un Levier Incontournable pour le Développement des Entreprises tunisiennes ».

Une première version a été élaborée en 2015, deux autres versions ont aussi vu le jour en 2016, en attendant la dernière version prévue avant la fin de l’année. Quelque 3800 entreprises s’y sont déjà inscrites et 30 conventions de partenariats ont été signées avec des partenaires nationaux et internationaux « , a-t-il précisé.

Et de poursuive  » afin de favoriser la connexion entre les fournisseurs tunisiens et leurs partenaires étrangers, cette plateforme a été conçue en 6 modules, à savoir un module Networking, qui permet d’étendre le réseau des partenaires et de développer la visibilité sur l’offre tunisiennes, un module Place de marché qui offre la possibilité de publier les demandes de devis, des appels d’offres… Les autres modules sont le module Opportunités, un autre dédié aux Outils de gestion des affaires ; un cinquième module qui gère les Outils de communication et un module financier offrant des comparateurs des produits financiers et permettant d’avoir une idée sur le secteur financier tunisien ».

Quant à la journée d’information, elle s’inscrit dans le cadre de la campagne de promotion internationale de la plateforme, qui passe actuellement par une étape importante depuis son lancement en l’occurrence son internalisation et son ouverture tout spécialement sur les pays africains « , a affirmé Mounir Mouakhar, président de la CCIT.

Pour le premier responsable de la chambre  » il s’avère opportun de miser, à l’avenir, sur un Partenariat public /privé afin de conférer à la plateforme Tunisia-Trading plus d’opportunités d’assurer sa pérennité et afin de lui permettre de renforcer ses capacités et ce à travers la création d’une société « .

 » Malgré les efforts fournis, la Tunisie est classée au 73e rang mondial parmi les économies couvertes par l’indice de l’e-commerce de la Commission des Nations -Unies pour le commerce et le développement (CNUCED). Le nombre des sites marchands tunisiens est passé de 760 sites en août 2015, à environ 1000 sites à la fin de l’année 2016. Cette plateforme permettra d’appuyer davantage cette dynamique, accroître le volume des exportations et de réduire le déficit de la balance commerciale « , a-t-il encore dit.

Participant à cette journée, Zied Ladhari, ministre de l’Industrie et du Commerce a surtout souligné l’importance du soutien américain à l’économie tunisienne en général et à cette initiative en particulier.  » On vient d’apprendre la bonne nouvelle que le gouvernement américain vient d’approuver un financement de 400 millions de dollars, au profit de la Tunisie, à travers le programme américain d’appui aux projets de développement :

Millenium Challenge Corporation (MCC), ce qui représente un énorme signe de confiance dans le potentiel économique de la Tunisie  » a-t-il fait savoir.

Le commerce électronique constitue une priorité pour le gouvernement d’autant que les marges de progrès, en la matière sont importantes  » a-t-il ajouté précisant que dans un marché international de commerce électronique dont les valeurs de transactions ont atteint les 5 000 trillions de dollars, la Tunisie totalise 122 millions de dinars seulement .

Et de conclure  » Le marché tunisien est trop petit pour pouvoir absorber la production tunisienne, le e-commerce est une vraie opportunité pour renforcer notre présence sur les marchés transitionnels, mais aussi pour conquérir de nouveaux marchés « .