Au deuxième jour du mois de ramadan, au marché de gros de Bir El Kassaa, certains commerçants se plaignent de la hausse des prix de nombre de produits qui ont enregistrés une augmentation soudaine à l'instar du piment, de la tomate et de certaines variétés de fruits.
Certains l'expliquent par les changements des cycles de production et d'autres par l'augmentation de la demande qui favorise certaines pratiques spéculatives dans un contexte caractérisé par l'anarchie des circuits de distribution.
Effectuant mardi à l'aube, une visite au marché de Bir El Kassaa, le ministre du Commerce, Mohsen Hassan, a déclaré aux médias qu'il n'existe pas de problèmes au niveau de l'approvisionnement et des prix qui restent our la plupart stables. Il a évoqué le renchérissement de certains produits en raison des étals anarchiques et de la hausse de la demande au cours des premiers jours du mois de ramadan, ce qui est d'après lui, "normal et conjoncturel" assurant que les prix vont de nouveau se stabiliser grâce à la production saisonnière.
De son côté, le président de l'Organisation de défense du consommateur, Slim Saadallah, a indiqué que des quantités de la production se vendent sur les marchés parallèles, ce qui influe sur les prix, l'approvisionnement du marché et les quantités disponibles et partant sur le pouvoir d'achat du citoyen.